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Les dernières élections ont marqué un réveil des consciences : les citoyens attendent des pouvoirs publics qu’ils mobilisent les forces politiques, économiques et sociales afin de faire face à l’urgence écologique.
Las, trop d’élus demeurent sourds aux appels à plus de responsabilité envers les générations présentes et futures.
Ces élus ont des décennies de retard.

C’est le cas à Saint-Tropez qui, mondialement connue, devrait être un exemple en matière de tourisme durable et de qualité de vie. Or, aucune réflexion stratégique n’a été lancée ; aucune politique de responsabilisation sectorielle (économies d’énergie et d’eau, réduction des déchets et rejets divers, …) mise en place. Au lieu d’être un lieu d’expérimentation de politiques novatrices, un espace modèle de tourisme responsable, susceptible de renforcer son image et son attrait, Saint-Tropez joue les autruches.
Et que dire de la qualité de vie des habitants ? De la conciliation des intérêts des Tropéziens et des touristes ? Des poubelles qui débordent et des déchets qui aboutissent dans la mer ? D’un lieu de vie toujours plus minéral ?
Une politique de développement durable n’est pas une accumulation de mesurettes déconnectées. Elle s’aborde comme un tout.
En douze ans, l’équipe actuelle n’a eu ni la vision ni le courage de se saisir de ce dossier de façon crédible.
Il est temps que les consciences se réveillent.

Fidèlement vôtre
Vérane Guérin et son équipe