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JOURNAL MUNICIPAL N°5

L'été a commencé, deuxième saison du mandat municipal. Il se trouve que l'onde de choc de la crise, que nous percevons en ce moment dans notre cité, nous amène à traiter d'un sujet d'actualité.

 

Les effets de la crise

Saint-Tropez, à l'économie essentiellement touristique, connait une baisse de fréquentation depuis le début de l'année, tendance confirmée au printemps. L'équipe municipale, qui avait reçu les inquiétudes des acteurs économiques locaux avec un certain détachement en début d'année, commence également à faire ses comptes : fréquentation des parkings  en baisse, chute des droits de mutation, taxes de séjour qui suivent le mouvement descendant?impliquent des réductions ou adaptations budgétaires non anticipées.

 

Aujourd'hui, plus que jamais, la remise en question s'impose et chacun doit s'interroger sur l'offre proposée à nos visiteurs et les moyens de les fidéliser. Tous les professionnels du tourisme le savent bien. Il faut se poser les bonnes questions et définir ses priorités.

Or, que trouve un touriste qui arrive en ce moment à Saint-Tropez ?

 

Saint-Tropez et son image

Tout d'abord, il rentre dans un village qui, contrairement à ce qui avait été claironné en période de cueillette de voix électorales, n'est pas plus fleuri ni agrémenté que précédemment. Ensuite, il est accueilli par une armée d'ASVP, qui se rue sur le premier malheureux qui dépose un passager avec un zèle frisant l'hystérie et chose plus grave  avec, malheureusement trop souvent, une absence de politesse injustifiable. Le ton est donné?. Si notre courageux touriste décide de persévérer et tente une visite sur une de nos plages, il va en revenir consterné devant l'état de saleté des plages en question. Nous ne parlons pas ici des posidonies mais de bouteilles et autres déchets relevant du ramassage d'ordures.

A ce stade du constat une réflexion urgente s'impose. Que devient actuellement l'image de Saint-Tropez ? A l'heure où vont ouvrir de nouveaux hôtels de luxe, où les boutiques de marques prestigieuses sont attendues, quel accueil réserve la cité ? A l'heure où l'équipe majoritaire s'auto congratule sur les accords promotionnels conclus entre Saint-Tropez et Cannes et Monaco pour attirer une clientèle « haut de gamme », quel visage offrons-nous à cette clientèle et surtout que lui proposons-nous ?

Soyons clairs. A vouloir casser l'image « bling bling » de Saint Tropez (qui correspond à une partie de notre clientèle)  comme l'a annoncé Mr Le maire, à vouloir supprimer l'esprit festif nocturne de la cité comme l'implique les fermetures précoces des établissements, nous avons d'ores et déjà observé une fuite d'une certaine partie de notre clientèle vers des lieux plus joyeux.

 

Des mesures simples

Le minimum à offrir à nos visiteurs est un village bien entretenu, propre (nous n'en avons pas encore parlé). Cela sous-entend des rues propres, des plages propres. Le minimum exigible est également un accueil courtois, digne du lieu d'exception qu'est Saint Tropez. À mettre des cohortes d'ASVP dans les rues, le bon sens élémentaire implique qu'ils soient formés. Ils font partie de l'image de Saint-Tropez, correction, politesse devraient être leur devise.

Il n'y a pas ici de dépenses budgétaires somptuaires à envisager mais simplement la mise en ?uvre de mesures pertinentes pour valoriser notre village. Faute de quoi en fin de saison, au moment des comptes, l'équipe municipale verra son déficit encore plus aggravé. Il est extrêmement facile de faire fuir une clientèle même motivée?.

 

Et les tropéziens ?.

L'évocation de la crise économique et de ses répercussions nous a fait rebondir automatiquement sur la fréquentation touristique. Mais bien sûr les tropéziens, touchés au premier chef et vivant journellement ces assauts verbalisateurs et la malpropreté de leurs plages, sont en droit de demander plus de considération de la part de leurs services publics. N'oublions pas qu'ils ont vu leurs impôts augmenter et qu'ils vivent les problèmes évoqués au quotidien.

 

Conclusion

Il est plus que temps que l'équipe municipale se penche avec pertinence sur la réalité de la vie tropézienne et prenne ses décisions en fonction de l'intérêt de tous.